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Le retour

Et puisqu’il faut bien un jour penser à rentrer
Laisser les monts et les vallées vivre sans soi
Habituer son œil à ne plus contempler
Que des horizons bouchés par le béton froid

Retrouver des chambres d’hôtel aseptisées
Se fondre anonyme dans des villes bruyantes
Chercher la rime que tue la modernité
Dans le bain d’une foule insensible et hurlante

Le bitume inerte et gris ne peut inspirer
Le poète. Pris dans des labyrinthes urbains
Il tente pour survivre d’en extraire la beauté  

Le vers n’est pas aisé et l’effort parfois vain
Dans ses poches s’entrechoquent de menues choses
Quelques fleurs des champs et des coquillages roses.

18 août 2024

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Cœur bavard - série littéraire

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